Le quatrième rapport d’étonnement de la Promo#4 (2023) est publié ! 68 pages, 24 articles signés de 32 contributeurs sur des thématiques variées.  Cette année une innovation : chaque membre de la Promo était invité, seuls ou à plusieurs, à réagir à l’une ou l’autre des rencontres organisées tout au long de l’année.

Bonne lecture !

Sociologue, présidente du Mouvement associatif, membre du CESE et à ce titre Présidente du comité des garants de la Convention citoyenne sur la fin de vie, Claire Thoury [Promo#3, 2022] est une actrice engagée de la société civile et une spectatrice attentive des transformations de l’engagement contemporain. A partir de ce point d’observation privilégié et de son travail de thèse, elle publie ce mois-ci un petit essai :  S’engager, comment les jeunes se mobilisent face aux crises (Les petits matins).

Elle y apporte un éclairage supplémentaire aux analyses classiques concernant les évolutions de l’engagement au cours du XXème siècle, en montrant, exemples à l’appui, que nous serions désormais entrés dans une « troisième ère de l’engagement » : celle-ci serait marquée par l’art qu’auraient les militants de concilier l’adhésion à des causes plus grandes qu’eux-mêmes (écologie, féminisme, lutte contre les discriminations…) sans devoir pour autant renoncer à eux-mêmes. Une nouvelle articulation entre le collectif et l’individuel serait donc en train de se nouer.

Le livre permet de mieux appréhender les ressorts sociaux mobilisant les plus jeunes (vision systémique, défiance à l’égard des vieilles institutions, radicalités des solutions, etc.). A sa lecture, on comprend mieux aussi la tentation « radicale » à l’œuvre dans les engagements de cette génération : il s’agit de prendre les problèmes « à la racine » et de trouver le plus rapidement possibles des solutions qui soient véritablement efficaces. Une génération réaliste mais radicale.

Jeudi 19 octobre dernier, la Promo#4 se rassemblait une dernière fois à Paris, chez Plein Sens, partenaire de Social demain, à qui l’on avait demandé de nous faire part de leur « œil sauvage » c’est-à-dire leur regard sur les faits insolites dont ils peuvent être témoins. Ce sont les élus du CSE, Inès Haeffner et Guilhem Servente, qui s’y sont collés.

Les promos dans l’actu’

• Jocelyn Munoz [Promo#1], co-fondateur de Deep Opinion / Groupe IFOP-Occurrence – partenaire de Social Demain -, était interrogé par le média Market Research News, dans le cadre du dossier « Quelles études marketing pour prendre dix ans d’avance sur ses concurrents ». Ce qui lui a notamment donné l’occasion de déclarer : « ChatGPT va complètement chambouler les règles du jeu concurrentiel pour les marques. » Voir l’article
• La consultante senior chez Plein Sens Chloé Daviot [Promo#3] soutenait sa thèse en Sciences de gestion à l’Université Paris-Saclay. Intitulée « Postures de “l’expert-social” au regard des registres d’action, des asymétries et des stratégies syndicales dans deux contextes d’intervention », elle a été réalisée en partenariat avec le LAREQUOI (Laboratoire de recherche en Management) de l’Université Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines.
• « Qui veut la peau de l’apprentissage ? », une note de la Fondation Jean Jaurès a été signée par Antoine Amiel [Promo#2], fondateur et dirigeant de Learn Assembly – Partenaire de Social Demain. Antoine y propose « un état des lieux d’un système qui demeure une avancée sociale et éducative majeure », à l’heure où « le système de l’apprentissage, malgré son succès quantitatif, est (…) la cible de lourdes critiques. »  Lire l’article
• Afi Affoya [Promo#2], chargée de communication au sein d’une fondation d’entreprise, a publié sur le média La Grande Conversation un article au titre évocateur : « Le bébé, le martien et l’immigré : comment s’invente-t-on lorsque tout conspire à faire de nous une caricature ? ». Elle s’y interroge sur la manière dont l’expérience migratoire peut être vécue par « une nouvelle arrivante » quand, « dans le rapport à la société d’accueil, les attentes sociales et les aspirations personnelles se confrontent. »
• Enfin, Emilie Schmitt [Promo#2], cofondatrice et Directrice de l’association Activ’Action [, qui vise à « construire ensemble un monde du travail collaboratif et inclusif », a été désignée Woman in Business de l’année, à l’occasion des Women of Europe Awards organisés par le European Women’s Lobby. Une désignation qu’elle a accueillie avec « surprise » et « honneur », et qui lui a donné l’opportunité « de rappeler qu’aujourd’hui encore, 62% des salariés ayant connu des périodes de chômage ou d’inactivité de longue durée, carrières descendantes et changements d’emploi sont des femmes »…