Promo#6 : appel à candidatures !

Ouvertes le 21 juin, les inscriptions pour la Promo#6 de Social Demain (sur l’année 2025) le seront jusqu’au 21 octobre. Pour envoyer vos candidatures, cliquez ici !

Jérôme Saddier : « Désormais, l’Economie sociale et solidaire constitue une seule famille »

Jérôme SaddierRéélu Président du conseil d’administration du Crédit Coopératif en décembre dernier, Jérôme Saddier vient de quitter, après six ans de mandat, la Présidence d’ESS France, à l’issue de l’assemblée générale du 12 juin de cette « chambre française de l’Economie sociale et solidaire ». Retour avec lui sur l’importance et la reconnaissance actuelle de l’ESS, et sur les évolutions de cette dernière, dix années après le vote de la loi du 31 juillet 2014, qui lui était relative et dont Jérôme Saddier avait été un artisan de premier plan.

En 2022, votre ouvrage Pour une économie de la réconciliation était sous-titré « Faire de l’ESS la norme de l’économie de demain ». Qu’entendiez-vous précisément par cette formule ?

Mon objectif n’est pas, bien entendu, de transformer tous les acteurs économiques en des structures d’économie sociale et solidaire. Mais je pense que, d’une part, l’ESS a encore bien des secteurs d’activité à conquérir, et d‘autre part que la façon de gérer une structure dans l’ESS peut inspirer des évolutions dans le droit des sociétés, la gouvernance des entreprises, la participation des salariés, le partage de la valeur… Autant d’exemples inspirants que nous devons, à mon sens, mieux revendiquer, mieux expliquer, de façon à ce que les entreprises puissent s’y convertir. Ce que la loi de 2014 permettait par ailleurs. Il y a eu un mouvement, notamment avec la loi Pacte de 2019, qui a permis aux entreprises de se doter d’une mission, d’une raison d’être… mais cela ne touche pas à la transformation de leur façon de fonctionner. Il y a énormément de choses dans la loi ESS, mais son article 1 définit une nouvelle catégorie de sociétés, qui peuvent avoir des statuts de droit commercial mais avec les principes de gouvernance de l’ESS. Il s’agit là à mon avis d’un terrain qui n’est pas totalement vierge, mais qui reste à explorer pour beaucoup d’entreprises.

L’ESS dispose donc encore de réelles marges de développement ?

Tout à fait. C’était d’ailleurs un peu l’objet du dernier congrès d’ESS France des 12 et 13 juin dernier – qui a bien entendu été impacté par le contexte politique actuel. Nous avons, dans l’ESS, des secteurs d’activité au sein desquels il faut que l’on devienne plus forts, plus conquérants. Pour ce faire, il est important de mobiliser les acteurs afin qu’ils évoluent à l’avenir plutôt de manière collective que chacun dans son couloir. Cela dit, si l’on fait le bilan de la loi 2014, il est évident qu’il s’agit en premier lieu d’une loi de reconnaissance : il n’y a pas de doute que nous disposons aujourd’hui d’une plus grande reconnaissance de la part des pouvoirs publics, même si elle reste insatisfaisante, incomplète. Avec cette loi, l’ESS dispose d’une unité juridique ; avec ESS France, nous avons complété le travail en faisant en sorte de forger une unité politique tant dans les organisations qui nous représentent que dans nos finalités, affirmées collectivement. C’était le cœur de notre congrès de 2021 : faire en sorte que toutes les structures de l’ESS, au-delà de leurs activités, de leurs particularités statutaires (mutuelles, coopératives, associations…) puissent affirmer d’une même voix que ce qui a motivé au départ leurs fondateurs était une vision de la société, une envie de transformer cette dernière, d’améliorer la situation de nos concitoyens. Or c’est précisément ce point qui nous rassemble. Et ces motivations initiales restent toujours pertinentes face aux défis nouveaux qui se présentent face à la société, à l’économie, et même au monde entier.

Cette meilleure reconnaissance de l’ESS ne s’illustre-t-elle pas également dans l’opinion publique ?

Ce qui est certain, et que montrent les enquêtes d’opinion, c’est que l’acronyme ESS, même s’il n’est pas forcément défini de manière précise par les personnes interrogées, est de plus en plus connu… et surtout connoté de manière extrêmement positive. Une grande majorité de personnes ont confiance en l’ESS, envie d’y travailler ou d’y entreprendre, de s’y engager. Je pense que cela correspond également à un moment de notre société où il y a un petit problème au niveau du rapport des Français à l’entreprise, qui s’exprime notamment dans une volonté de ne plus être traités n’importe comment dans le monde du travail. Et c’est particulièrement vrai du côté des plus jeunes générations. Dans ces conditions, il va nous falloir être à la hauteur des attentes, faire en sorte que nos acteurs sortent peut-être un peu de leur isolement, de leur timidité à certains égards, et que nous sachions illustrer collectivement, de manière concrète, ce que nous apportons. D’autant que beaucoup de gens évoluent déjà dans le cadre de l’ESS – via leurs comportements de consommateurs, d’engagement en tant que salariés… – sans même en prendre conscience ! De manière plus générale encore, je pense qu’il n’y a plus de frontières étanches entre le monde du travail, la vie de l’entreprise et le reste de la société. Ce qui n’est pas simple à gérer. Or j’estime que dans ces conditions, le fait que l’ESS dispose de cadres structurellement ou statutairement collectifs, avec des ambitions sociales extrêmement fortes et claires, constitue sans doute un avantage.

A titre peut-être plus personnel, que retirez-vous de vos années à la présidence d’ESS France ?

L’acquis principal d’ESS France ces dernières années, très marquées par l’impact de la crise sanitaire, c’est d’être parvenus à nous rassembler, dans une organisation qui auparavant disposait d’un périmètre moins large qu’aujourd’hui, avec une moindre ambition collective. Pour le résumer d’une formule, je dirais que désormais, l’ESS constitue une seule famille. J’y ai travaillé sans relâche, c’est mon “mantra” parce qu’auparavant, on parlait “des familles” de l’ESS (acteurs statutaires contre acteurs de terrain, économie sociale contre économie solidaire…) – nous étions, en quelque sorte, artistes dans la division ! A ce titre, le congrès de début juin a constitué un moment d’unité extrêmement fort, alors même que nous disposons tous de tailles, d’histoires, de sensibilités et de statuts très divers. Il s’agit là d’un bon moteur pour aborder l’avenir. Après, quand on passe en six ans d’une équipe de deux à une équipe de dix-sept personnes, c’est bien la preuve que nous avons avancé sur de nombreux terrains : sur les sujets d’avenir, de prospective, de nouvelles filières de l’ESS ; sur les plaidoyers également, avec des succès relatifs concernant nos rapports aux institutions publiques ; sur la structuration territoriale, via les chambres régionales de l’ESS… C’est sur ce dernier point que j’exprimerais d’ailleurs le plus de regrets : nous n’avons pas suffisamment avancé sur la structuration de l’ESS dans les territoires. Or si nous disposions d’un écosystème plus soutenu par les pouvoirs publics – à l’instar de ce qui existe pour le monde de l’économie conventionnelle -, je pense que l’ESS se développerait encore beaucoup plus.

Dans la série La Fièvre est posée l’hypothèse de la transformation d’un club de football en coopérative – c’est-à-dire en acteur de l’ESS. Que vous évoque cet épisode de fiction ?

Il s’agit là pour nous d’un coup de projecteur très intéressant sur la possibilité de recourir à une structure coopérative pour remédier à des tensions inhérentes à l’époque dans laquelle nous vivons. Je remercie Eric Benzekri d’avoir fait en sorte de s’appuyer sur cette idée (qui correspond aussi à une réalité puisque c’est déjà le cas pour plusieurs clubs professionnels et amateurs) pour expliquer en quoi l’une des façons d’apaiser les choses, dans une société minée par la division, la polarisation, peut être de recourir à une structure juridique qui respecte les uns et les autres à égalité. Je crois en effet que ce dont nous avons besoin, dans cette période de tensions (qui s’expriment sur le plan politique, mais aussi social, économique…), c’est de redonner la parole aux gens, de favoriser une délibération collective en proclamant que toutes les voix se valent en son sein. Ce qui facilite bien entendu, en aval, la prise de décisions. Dans l’ESS prédomine cette idée que la délibération apaise les choses et conduit à des compromis, voire à des consensus extrêmement utiles pour réconcilier tout le monde.

Propos recueillis par François Perrin-Chapelain

Matière à penser #1
 Prête-moi ta plume pour écrire un mot…

Bernard Pivot, le créateur de la mythique émission Apostrophes, s’est éteint le 6 mai. Pour l’historien des médias Frédéric Delarue, « Bernard Pivot, c’était une extraordinaire capacité à sentir le débat et à l’exploiter pour le rendre intelligible pour tout le monde, sans verser dans le vulgaire. » Autre époque où le livre avait bonne presse. Au lendemain de la disparition du “Roi lire”, l’essayiste et “plume” Mathieu Souquière soulignait lors d’un échange avec la Promo#5 de Social Demain : « Le livre d’essai est devenu un outil d’influence et non un objet de connaissance. Ce ne sont plus les médias qui vous aident à vendre votre livre, c’est votre livre qui vous aide à passer dans les médias. ». De fait, être dirigeant, c’est aussi publier un livre. Mais attention, votre livre a peu de chance d’être un best-seller ! Vous en vendrez peu, et devrez d’ailleurs en acheter pour les offrir : « Personne n’est assez cinglé pour, le soir dans son pieu ou l’été à la plage, lire un bouquin de patron. Personne ne va s’amuser à mettre en tête de gondole, loin devant tout le reste, un livre d’un patron » Avis aux dirigeants !

Questions : Avez-vous déjà publié un livre et si oui, le recours à une plume a-t-il été nécessaire ? Son nom apparaît-il quelque part ? Pour vous, le livre est-il un objet d’influence ou reste-t-il vecteur de connaissance ? 

Matière à penser #2
 Avalanche de selfies

Dans l’ouvrage Notre Dame des valeurs, retour sur une émotion patrimoniale, consacré à l’incendie du 15 avril 2019, un passage étonnant revient sur l’avalanche de selfies s’étant déversée sur les réseaux sociaux au cours du drame, qu’il s’agisse de selfies montrant l’incendie – comme celui, demeuré fameux, de Jack Lang pris depuis la terrasse de l’Institut du monde arabe –  ou d’autres ayant immortalisé les lieux quelques mois ou quelques années auparavant… et témoignant ainsi d’une émotion ou d’une solidarité. Nathalie Heinich, la sociologue coordinatrice de cet ouvrage collectif, explique que le selfie permet d’associer deux valeurs : celle que l’on s’accorde à soi-même et celle qu’une communauté (plus ou moins large) prête à l’objet ou à la personne avec qui l’on choisit d’être photographié – celui-ci ou celle-ci voyant sa valeur amplifiée par son universalité ou, éventuellement, sa rareté, qu’il s’agisse d’un monument ou d’une star. Conclusion, la “selfisation” est moins le signe d’un narcissisme du photographe que l’indice d’une valeur sociale de la personne sollicitée.

Questions : En tant que décideurs, leaders d’opinion ou dirigeants, êtes-vous sollicités pour des selfies ? Par qui ? Ces demandes ont-elles été liées à votre prise de fonction (valeur du leader) ou sont-elles intervenues plus tard (valeur de notoriété ou de légitimité) ? Le selfie fait-il partie des obligations du dirigeant ? Sont-ils les autographes du monde numérique ?

Temps Commun, un savoir-faire : Les analyses a posteriori, un outil stratégique

Les analyses a posteriori de conflit, inventées par Henri Vacquin dans les années 1970 et adoptées par Temps Commun, sont une méthode d’investigation et de compréhension des interactions en entreprise. Contrairement aux retours d’expérience (REX ou RETEX), qui misent sur la technicité et l’analyse des process pour en tirer des guidelines et des procédures, cette analyse constitue un outil stratégique pour le management. Elle favorise une politique orientée par les finalités et le sens plutôt que par les procédures strictes. L’objectif est que chaque acteur impliqué, qu’il s’agisse de la direction, des représentants du personnel, des syndicalistes ou des salariés, puisse exprimer son point de vue sur le conflit et revenir sur sa genèse, permettant ainsi d’interroger les pratiques socio-managériales.

L’investigation se déroule en plusieurs étapes, avec des séries de restitutions dites de « validation-invalidation » devant la direction, le management et les représentants syndicaux, enrichissant ainsi l’analyse initiale. La restitution générale finale vise à établir une réalité partagée par tous les acteurs, assurant une compréhension commune des événements et des causes du conflit. Cela permet de modifier les pratiques pour éviter les erreurs passées. En dépassant les simples retours d’expérience, l’analyse a posteriori de conflit offre une perspective stratégique essentielle, orientant la gestion par le sens et les finalités plutôt que par des procédures rigides.

Conseil de lecture

Le bureau d’alphabétisation, de Bertrand Guillot

Dans une réédition actualisée d’un premier livre paru en 2011, Bertrand Guillot, cofondateur de l’étonnant Prix de la Page 111, relate une année de bénévolat dans un atelier d’alphabétisation à Paris. En 70 petits chapitres chronologiques, l’auteur raconte son expérience de bénévole à l’espace Riquet, un centre d’aide et d’accueil du Nord-est parisien, où il enseigne le français à des adultes non francophones.

Le récit, pudique, sensible et souvent ironique, suit les déboires d’un professeur débutant et les progrès d’élèves comme Cheikhou, Amah, Bah, Ibrahima et Nabil, qui s’efforcent d’apprendre à lire des mots essentiels pour naviguer dans la ville ou remplir des dossiers administratifs. Guillot illustre la transformation de ces élèves à travers leur apprentissage de mots aussi simples que ceux du plan de métro ou des adresses de travail, jusqu’aux termes nécessaires pour remplir des dossiers d’allocation ou des papiers officiels.

L’ouvrage de Guillot est bien plus qu’un simple témoignage sur l’alphabétisation ; c’est une méditation sur l’art d’enseigner, oscillant entre méthode globale et « b-a ba », et une réflexion sur le pouvoir magique de la lecture pour des adultes analphabètes. L’auteur explore l’impact de l’alphabétisation sur l’autonomie et l’intégration sociale, questionnant ce qu’il faut enseigner : l’autonomie pratique, permettant de reconnaître et écrire les mots nécessaires au quotidien, ou l’émancipation culturelle, permettant de lire des articles de journaux, par exemple. Les histoires de vie des élèves, travailleurs économiquement indispensables mais socialement invisibles (livreurs, vigiles, femmes de ménage…), soulignent l’importance de l’éducation pour l’intégration sociale. Après de nombreuses années en France, souvent sans papiers, ils prennent sur leur temps de repos pour apprendre le français et obtenir le Diplôme initial de langue française (DILF). Bien que Guillot ne tranche pas sur la meilleure approche éducative, il offre une réflexion profonde sur les conditions de l’intégration sociale et le rôle transformateur de l’éducation, invitant les lecteurs à penser les défis et les potentiels de l’alphabétisation dans notre société.

Revenir sur L’étrange Défaite de Marc Bloch, avec Didier Leschi

Jeudi 27 juin, pour le quatrième atelier de la Promo#5, l’ancien militant trotskiste devenu préfet et actuel Directeur de l’OFII Didier Leschi, (également animateur sur France Culture de l’émission Comment les livres changent le monde), était venu à la rencontre des membres des différentes promos de Social Demain. Ce temps d’échange, qui s’est tenu dans les locaux de Sémaphores à Paris, a permis de réexaminer L’étrange défaite de Marc Bloch, notamment au regard de l’actualité politique, particulièrement préoccupante, du moment.

Brèves

Les promos dans l’actu’

  • Le 23 mai, sous le titre « L’e-sport a-t-il sa place aux Jeux Olympiques ? » était publiée dans Le Parisien Matin une interview de Christine Kev [Promo#4], membre du conseil d’administration de Women in games France et de France Esports.
  • Fin mai, c’était au tour de Sacha Houlié [Promo#1], Député de la Vienne, d’être interviewé par Guillaume Pley pour la chaîne Legend sur Youtube, autour de la question suivante : « Comment la Russie et la Chine déstabilisent la France de l’intérieur pour créer une guerre civile ? »
  • Le 27 mai était publiée dans La Voix du Nord la liste des « 100 leaders économiques [de moins de 40 ans] qui font rayonner les Hauts-de-France », établi par l’Institut Choiseul. Y figure Pierre Arlaud [Promo#1], Directeur performance, opérations et relations extérieures de Rigolo comme la vie, un réseau de crèches « pour les enfants de 3 mois à 5 ans ».
  • Le 29 mai, Raphaël Llorca [Promo#5] recevait le Prix du livre La Tribune, catégorie essai, pour son Roman national des marques], considéré par Jérôme Garcin comme « la partie manquante » des Lieux de mémoires de Pierre Nora !
  • Dans le dernier numéro de Parole publique, la « Revue de communication publique », daté de juin 2024 et consacré à « la place des sciences dans la communication publique », Jocelyn Munoz [Promo#1] signe un article titré « Réseaux sociaux et science, terrain fertile pour la communication d’influence ? »
  • Vendredi 7 juin, Claire Thoury [Promo#3] était réélue Présidente du Mouvement associatif pour trois ans. « Nous avons su bâtir ensemble un cadre précieux, a-t-elle déclaré, qui nous donne une force immense, indispensable pour affronter les défis à venir. »
  • Le mois de juin a été riche en récompenses pour Caroline Span [Promo#2] : Welcome Account, l’entreprise fintech qu’elle a fondée en 2022 avec Rooh Savar a d’abord gagné l’Impact Pitch Contest de la RegenSchool, puis reçu le coup de cœur du jury de The Galion Project. A la fin du mois, c’était cette fois A Voté, l’ONG de « défense des droits civiques et du progrès démocratique » cofondée par Dorian Dreuil [Promo#2], et dont elle est membre du bureau (ainsi que Clara Michielini [Promo#5]), qui a remporté le Prix de la Démocratie, décerné par l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste.
  • Le 22 juin dernier, l’émission Echappées belles de France 5 diffusait un portrait de Moussa Kebe [Promo#5], dans le cadre d’un numéro spécial « JO de Paris 2024 ». Quelques jours plus tard, il se déclarait « très heureux d’être lauréat de la promotion 2024 du Palmarès Giverny x Le Point », pour son association Espoirs Jeunes.
  • Le 25 juin, Cécilie Cristia-Leroy [Promo#2] indiquait sur Linkedin qu’elle venait de devenir Directrice générale de Yci Enfance, une nouvelle société qui « porte un consortium public privé » et dont l’objectif est « d’investir dans la petite enfance et de lutter contre les inégalités de destin. »
  • Le même jour, Le Monde publiait une tribune de Nicolas Brien [Promo#4], présenté comme « chef d’entreprise dans le numérique et l’IA », intitulée « La French Tech peut-elle être populaire ? ». Il s’y interroge « sur le fond du programme d’une coalition de gauche en matière de numérique. »
  • Le 7 juillet, Sacha Houlié [Promo#1] était réélu député de la deuxième circonscription de la Vienne, à l’issue du deuxième tour des élections législatives. Il occupe ce poste depuis le 18 juin 2017.

Promo#5 : Les rencontres des mois d’mai/juin

Toujours soucieux de proposer aux membres des promos des rencontres variées, le dispositif Social Demain leur a permis, en mai, de rencontrer une “plume” en la personne du consultant et essayiste Mathieu Souquière ; de faire un état des lieux du lien entre jeunes et dialogue social avec Maud Stephan, Déléguée générale de Réalités du dialogue social ; d’échanger avec Mao Peninou, ancien Maire adjoint à la propreté de la Ville de Paris et formateur de la fameuse “bande de Poitiers” ; de parler avec la sociologue Nathalie Heinichde son ouvrage Notre-Dame des valeurs, retour sur une émotion patrimoniale ; d’aborder en compagnie de Benjamin Dard, rédacteur en chef à France Info TV, la question des Evangéliques, qu’il a qualifiés de nouveaux croisés dans son récent ouvrage. Au cours du mois de juin, ils ont rencontré tour à tour le Général Louis-Mathieu Gaspari, Secrétaire général de la Garde nationale ; le Directeur de l’Ecole IGS-RH Paris Lionel Prudhomme ; ou encore la journaliste Anne Rosencher, Directrice déléguée de la rédaction de l’Expresset chroniqueuse sur France Inter.

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